Georges Marcelin est né en Février 1921 au Caire où travaillait sa famille. Etudiant, aux Arts et Metiers de Tarbes, il rentre durant l’été 1939 en Egypte. C’est là que la déclaration de guerre le surprend. Il s’engage pour la durée de la guerre dans les FAFL le 6 janvier 1942. Envoyé à Rayack (Liban) comme élève-mécanicien, il en sort major de sa promotion et caporal-chef le 1er septembre 1942. Il est ensuite affecté au G.C. III « Normandie » sur demande du Commandant Joseph Pouliquen. Georges Marcelin participe à la première campagne, comme mécanicien de Roland De La Poype jusqu’au retrait des mécanicien français durant l’été 1943. Il est promut sergent le 14 juillet 1943.
A l’issue de son séjour soviétique, il est affecté le 7 octobre 1943 à la base de à Rayack, puis il est affecté le moi de novembre suivant au G.C. III/3 « Ardennes » en Afrique du Nord. Il est alors mécanicien sur P-40 puis P-47. Il retrouve la France en Octobre 1944 à Salon de Provence, puis Lyon-Bron, Ambérieu, Luxueil, et enfin Colmar où le trouve l’Armistice.
Il poursuit sa carrière dans l’Armée de l’Air où il obtient un Brevet de Mécanographe, se spécialise dans l’éducation physique, et enfin obtient le diplôme d’état de Kinésithérapeute, profession qu’il exercera après son départ de l’Armée le 10 Juin 1959 jusqu’à sa retraite en 1986. Il décéde le 17 se^tembre 2013 à Antibes
Description des médailles de Georges Marcelin.
Médailles Officielles Françaises
Médaille Militaire, type 4éme et 5éme République, 1951 à ce jour.
La médaille Militaire créée en 1852 par Louis Napoléon Bonaparte alors Président de la République et la seconde* décoration de l’ordre protocolaire française.
Elle vise à récompenser les faits et carrières émérites des sous-officiers des Armées Françaises.
Le 27 février 1951, le DÉCRET n° 51-298, entérine la supression de la date « 1870 ».
La médaille de Georges Marcelin étant de type 4éme et 5éme , cela indique qu’elle lui a été remise dans les dernières années de sa carrière pour récompenser ses 17 années de services émérites.
- Théoriquement 3éme après l’ordre de la libération, mais depuis le décès d’Hubert GERMAIN en 2021, elle est devenu de fait 2éme.
Croix du Combattant volontaire de la Guerre de 1939 – 1945.
Créée en 1953 à la demande des associations d’ Anciens Combattants souhaitant une équivalence à la Croix créée à la suite de la première guerre mondiale, elle vise à récompenser, les combattants ayant devancés l’appel.
La création de cette médaille annule le port de l’agrafe « Engagé Volontaire » sur la Médaille commémorative de la Guerre 1939-1945.
En 1981, la Médaille change de nom et devient simplement Croix du Combattant Volontaire et son attribution est étendue à tout les conflits postérieurs. Une agrafe indiquant le conflit doit être alors porté sur la médaille.
La croix de Georges Marcelin est donc portée dans la configuration de 1981. La médaille elle-même est une fabrication de la Monnaie de Paris postérieure à 1962 (doré).
Croix du Combattant, 1930 à ce jour.
En 1930 à l’initiative de Georges Clémenceau, une Carte du Combattant a été créée pour reconnaitre les droits gagnés au front par les anciens combattants. Dans la foulée, la Croix du même nom est créée et remise à tous les titulaires de la Carte du Combattant.
La médaille de Georges Marcelin est une fabrication de la Monnaie de Paris en finition doré c’est à dire postérieure à 1962. Elle est agrémentée d’une agrafe « Libération » qui devrait être normalement portée sur la Médaille Commémorative de la Guerre de 1939-1945.
Médaille Commémorative des Services volontaires dans la France Libre, 1946 à ce jour.
La médaille des services créée en 1946 à la demande du Général de Larminat qui souhaitait honorer « les humbles et les petits » ayant oeuvré à la libération de la France sans pouvoir prétendre à l’Ordre de la Libération et à la Médaille de la Résistance.
La médaille de Georges Marcelin est une fabrication de la Monnaie de Paris.
Médaille Commémorative de la Guerre de 1939 – 1945, 1946 à ce jour.
Créée en 1946, pour récompenser :
– les militaires, marins, aviateurs affectés à des formations subordonnées soit à une autorité française, soit à un gouvernement français, en état de guerre avec les nations de l’Axe, ou présents à bord des bâtiments de guerre ou de commerce armés par ces gouvernements et autorités ;
– les ressortissants français, citoyens ou non-citoyens, civils ou éventuellement militaires, qui ont lutté contre les forces de l’Axe ou leurs représentants ;
– les militaires, marins et aviateurs étrangers ayant servi à titre français ou étranger dans une formation française en état de guerre avec les puissances de l’Axe, sous réserve de produire à l’appui de leur demande l’agrément de leur gouvernement respectif.
Son ruban est orné de barrettes en métal blanc portant l’indication des diverses phases de la campagne à commémorer, à savoir :
Barrette « France » pour les opérations du 3 septembre 1939 au 25 juin 1940 ;
Barrette « Norvège » pour les opérations du 12 avril 1940 au 17 juin 1940 ;
Barrette « Afrique » pour les opérations du 25 juin 1940 au 13 mai 1943 ;
Barrette « Italie » pour les opérations ( celles de l’île d’Elbe comprises ) du 1er décembre 1943 au 25 juillet 1944 ;
Barrette « Libération » pour les opérations de France ( celles de Corse comprises ) du 25 juin 1940 au 8 mai 1945 ;
Barrette « Allemagne » pour les opérations du 14 septembre 1944 au 8 mai 1945 ;
Barrette « Extrême-Orient » pour les opérations du 7 décembre 1941 au 15 août 1945 et pour les opérations maritimes effectuées dans l’océan Indien et dans l’océan Pacifique ;
Barrette « Grande-Bretagne » pour les opérations aériennes effectuées de ce territoire du 25 juin 1940 au 8 mai 1945 ;
Barrette « U. R. S. S. » pour les opérations aériennes effectuées de ce territoire du 28 novembre 1942 au 8 mai 1945 ;
Barrette « Atlantique » pour les opérations maritimes effectuées dans cet océan ;
Barrette « Méditerranée » pour les opérations maritimes effectuées dans cette mer ;
Barrette « Manche » pour les opérations maritimes effectuées dans cette mer ;
Barrette « Mer du Nord » pour les opérations maritimes effectuées dans cette mer ;
Barrette portant le millésime de l’année au cours de laquelle les faits à commémorer auront été accomplis en dehors des dates et des lieux ci-dessus désignés.
Le DÉCRET n° 53-740 du 11 août 1953 indique que l’articrticle 3 du décret n° 46-1217 du 21 mai 1946 est complété connue suit : « Le ruban sera également orné d’une barrette en métal blanc portant les mots « engagé volontaire »
La croix de Georges Marcelin, de fabrication de la Monnaie de paris postérieur à 1962 (dorée) et portée avec la seule agrafe « URSS », bien qu’il eut pu prétendre à d’autres barettes de campagne..
Médailles Officielles Russes et Soviétiques
Médailles Officielles Soviétiques : 1941 – 1991.
Médaille de la Victoire sur l’Allemagne, 1945.
Établi par décret du Présidium du Soviet suprême de l’URSS le 9 mai 1945 (Gazette du Soviet suprême de l’URSS, 1945, n° 26).
Selon son règlement, elle devait être décernée à tous les participants aux batailles de la Grande Guerre patriotique – militaires de l’Armée rouge, de la Marine, du NKVD et civils employés par l’Armée rouge, partisans – toujours avec la confirmation de leur participation effective, par le biais des listes des divisions militaires, des hôpitaux…etc.
L’Avers porte un portait de Staline et la devise « Notre causse était juste, nous avons vaincu »
Plus de 14 millions de personnes ont reçu la médaille pour la victoire sur l’Allemagne.
Les première médailles ont été remises aux pilotes présents le 5 juin 1945 à Moscou.
Les mécaniciens ne la reçurent qu »en 1970. La médaille remise à G. Marcelin est donc sans surprise du 4éme type, avec insertion de l’anneau entre le E et le L de « Delo ». Ce modèle typique de la période est identique à celle remise à André Truco (diplôme daté du 26 septembre 1970).
Ordre de la Grande Guerre Patriotique, second degré, type 3 jubilaire, 1985.
L’odre de la Grande patriotique a été crée en 1942, il est composé de deux dégrés. Le premier degrés est caractérisé par une étoile inférieure rayonnante en or (14K), le second en argent (825).
Jusqu’au 19 juin 1943 l’étoile de type suspendue, un seul mécanicien à reçu ce premier type l’ADC Louis DUPRAT. Après cette date, elle de type « crachoir ». Surnomé par les pilotes français le « plat à gateau », la médaille a été remise à la quasi intégralité des pilotes français.
En Mars 1985, il fut décidé de créer une version jubilaire de l’ordre réalisé en un seul bloc et dépourvu de tout métal précieux. Cette version jubilaire a été remise à tous les anciens combattants.
La numérotation de types 3 commence à 985701 et termine à 6715100.
Les médailles ont été remises soit à Moscou dans le cadre des cérémonies du 9 mai ou ultérieurement aux cours de l’année dans les ambassades et consultats russes en France. L’ensemble des diplôme portent néanmoins la date du 7 mai 1985.
Médaille du 40éme Anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre Patriotique de 1941 – 1945, 1985.
Cette médaille est créé par décret du Présidium du Soviet suprême de l’URSS le 12 avril 1985 pour commémorer le 40éme anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945.
Cette médaille existe en trois variantes en fonction de l’inscription porté au revers. Soit « Participant à la guerre » – « УЧАСТНИКУ ВОЙНЫ » où УЧАСТНИКУ ТРУДОВОГО ФРОНТА – « Participant aux Front du Travail », , c’est à dire à l’effort de guerre et sans mention. Cette dernière était remise en « souvenir » aux délégations étrangère présente le 9 mai 1985.
L’impaire de 1965* n’ayant pas été renouvellé, les vétérans du Normandie-Nieme ont reçu le modèle « Participant à la Guerre » (vétéran). Les médailles ont remises soit à Moscou dans le cadre des cérémonies ou ultérieurement aux cours de l’année dans les ambassafes et consultats russes en France.
*En 1965, un modèle protocolaire, c’est à dire ne portant pas l’inscription » Particiapant à la guerre » avait été remis au vétérans français, ce qui pouvait impliquer que le statut ne vétéran ne leurs était accordé…
Médailles Officielles Russes : 1991 – 2010.
Médaille de Joukov – 1996.
Créé en 1994 par la Fédération de Russie, pour commémorer le 100éme anniversaire de la naissance du Maréchal Joukov pour une remise de masse.
La médaille a été créée par le décret du Président de la Fédération de Russie du 09.05.1994 n° 930 « Sur la création de l’ordre de Joukov et de la Médaille Joukov » ; plus tard, des décrets ont été publiés approuvant le Statut de l’Ordre de Joukov, le Règlement sur la Médaille Joukov et leurs descriptions, ainsi que des instructions sur la procédure d’attribution de la Médaille Joukov en Russie.
Non seulement les anciens participants de la Grande Guerre patriotique, mais aussi les militaires russes ont été nominés pour la médaille Joukov.
Ainsi, depuis 1996, la médaille était décernée en masse en laiton, sans être numérotée, car malgré son statut d’ordre , il s’agit en fait, d’une médaille de jubilé.
2.500.000 de médaille ont été distribuées
En 2010, l’ordre est modifié, elle est fabriquée en argent et numérotée et est remise pour services distinguées aux militaires de la Fédération de Russie.
Cette médaille ne doit pas être confondu avec l’Ordre du même nom.
Médaille commémrative des 50 ans de la victoire de la Grande Guerre Patriotique, 1995.
La Médaille du Jubilé « 50 ans de Victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 » est une distinction d’État de la Russie, de l’Ukraine, du Kazakhstan et de la Biélorussie, instituée par la loi de la Fédération de Russie du 7 Juillet 1993 en commémoration du 50éme anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre Patriotique contre l’Allemagne.
Cette médaille n’est plus attribuée depuis 2010.
Description ; L’avers représente en arrière planle mur du Krimlin, la Tour Spasskaïa, la tour Saint Basile. Au premier plan se trouve un Ordre de la Guerre Patriotique avec de part et d’autre deux branches de laurier.
Le revers porte la mention « За победу над Германией в Великой Отечественной войе 1941 -1945 г, » Pour la victoire sur l’Allemagne lors de la Grande Guerre Patriotique 1941 -1945″.
Médaille commémrative des 60 ans de la victoire de la Grande Guerre Patriotique, 2005.
La Médaille du Jubilé « 60 ans de Victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 » est une distinction d’État de la Russie, de l’Ukraine, du Kazakhstan et de la Biélorussie, instituée par la loi de la Fédération de Russie du 28 février 2004 en commémoration du 60éme anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre Patriotique contre l’Allemagne.
Cette médaille n’est plus attribuée depuis 2010.
Description ; Au recto, en haut, figure l’Odre de la Victoiren et en dessous les chiffres 1945-2005. Au verso, au centre, figure l’inscription : « 60 ans de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 » .
Médaille commémrative des 65 ans de la victoire de la Grande Guerre Patriotique, 2010.
La Médaille du Jubilé « 65 ans de Victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 » est une distinction d’État de la Russie, de l’Ukraine, du Kazakhstan et de la Biélorussie, instituée par la loi de la Fédération de Russie du u 4 mars 2009 en commémoration du 65éme anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre Patriotique contre l’Allemagne.
Cette médaille n’est plus attribuée depuis 2010.
Description ; Au recto, en haut, figure l’Odre de la Victoiren et en dessous les chiffres 1945-2005. Au verso, au centre, figure l’inscription : « 65 ans de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 » .
Médailles fictives Russes :
Ordre « Fantoche » du Saint Prince Alexandre Nevski de seconde classe. (2000-2008).
L’ordre Fantoche d’Alexandre Nevski est une création « commerciale » de l’organisation publique panrusse « Académie des problèmes de sécurité, de défense et d’ordre public » (ABOP) ayant existé en Russie entre 2000-2008.
En 2008, le Parquet général de la Fédération de Russie précise : « … En particulier, l’ABOP et le Comité national, contrairement à la législation en vigueur, ont institué 73 types de distinctions nationales identiques, dont des ordres, des médailles et des insignes, et ont également instauré des diplômes universitaires, introduit des uniformes similaires aux uniformes militaires, ainsi que des grades militaires… ». « … Les diplômes et certificats délivrés par l’académie sont similaires aux diplômes et certificats du modèle national, ce qui n’exclut pas leur utilisation en tant que tels… ». Tout cela, selon le Parquet, « … crée des conditions propices à la corruption et discrédite le pouvoir d’État… ».
En décembre 2008, tous les ordres et médailles créés par l’organisation ont été retirés de son siège à Moscou, au 26/40, rue Sadovaïa-Koudrinskaïa, et officiellement déclarés invalides.
Le 8 décembre 2008, la Cour suprême de la Fédération de Russie a examiné la demande du Procureur général de la Fédération de Russie de fermer l’Académie des problèmes de sécurité, de défense et d’ordre public, organisation publique panrusse.
Le 10 décembre 2008, la Cour suprême a décidé de faire droit à la demande du Procureur général et de liquider l’ABOP.
Le Port de cette décoration est donc interdit en Fédaration de Russie depuis 2008.
Avant son interdiction 1266 exemplaire du 1er degré et 594 du second ont été vendus.
Cette médaille semble avoir été remise à Georges Marcellin est aux autres vétérans du Normandie-Niémen et des aviateurs français en 2010 par le Colonel Anatoly FETISSOV alors président de l’association des vétérans russes du « Normandie-Niémen ».
Médaille commérative de la victoire de type « commerce ».
Cette médaille n’est pas répertoriée par les phalléristes russes,
Elle reprend le modèle de la médaille pour le 50éme anniversaire de la victoire du fantoche » Présidium permanent du Congrès des députés du peuple de l’URSS » ou « Récompense Umalatova » d’après le nom du président de l’organisation.
Selon toute vraisemblable, une médaille commerciale, possiblement offert par l’association des vétérans russes du « Normandie-Niémen » à ses camarades français.
Médaille fictive Française
Médaille du Jubilé de la Liberté.
La médaille a été créée à l’instigation du Conseil Régional de Basse Normandie, basé à Caen pour être remise aux participants au débarquement du 6 juin 1944 lors des cérémonies marquant le 50éme anniversaire en 1994. Elle a été fabriquée par la Monnaie de Paris.
Bien que pas moins de 35 000 anciens combattants étaient présents, beaucoup d’autres n’ont pas pu y assister et d’autres médailles ont été distribuées par l’intermédiaire de la défunte Association Débarquement et Bataille de Normandie 1944. La médaille est toujours disponible dans le commerce pour ceux qui peuvent prouver leur droit. En France, la médaille est généralement appelée « Médaille de Jubilé de Liberté ».
Cette médaille n’a aucun caractère officielle, les articles R. 214 et suivants du code de la Légion d’Honneur, de la Médaille Militaire et de l’Ordre National du Mérite, interdisent sous peine de contraventions la création ou la collation par des personnes physiques ou morales privées ou par des personnes morales publiques autres que l’État, de décorations ou insignes de distinctions honorifiques.
Cette décoration doit dont être au mieux consodérée comme une médaille associative . A ce titre la circulaire circulaire du 30 novembre 1970 (N° 49776/DN/CC/K), relative aux insignes de distinctions honorifiques créées et décernées par des sociétés, confirmant la restriction du port des dites distinctions aux seules réunions des membres des associations et l’interdiction de leur remise lors de cérémonies publiques, s’applique.
On ne peut donc que s’interroger sur l’ignorance de l’aspect légale par le Conseil Régional de Basse Normandie.
G. Marcellin a été certainement remise lors des céromonie du 6 juin 1944 aux quelles ildû être invité.