Compte-rendu soviétique de la séance de tirs .
« Le personnel de l’escadrille a suivi un cours théorique sur l’étude des mitrailleuses, des fusils1 et des pistolets2.
Tous les officiers ont reçu une arme personnelle, un pistolet TT3, mais en règle générale, ils ne la portent pas avec eux, mais la gardent dans les chambrés4.
Le 9 janvier 1943, une séance de tir au pistolet a été organisée pour les officiers. Les résultats de la séance sont les suivants :
1. Major TULASNE …………………. 4 tirs au centre.
2. Art. Lieutenant De PANGE…….4 -« – -« –
3. Capitaine LITOLLF …………….. 1 -« – -« –
Tous les autres officiers n’ont pas seulement atteint le centre, mais n’ont même pas atteint la cible4.
À cet égard, le commandement de l’escadron a inclus dans le programme de la semaine prochaine un exercice de tir avec des armes personnelles.
Lors cette séance de tir, de légères engelures se sont produites aux mains du pilote Lieutenant DERVILLE. Grâce aux mesures prises, ces engelures ont été traitées et sans conséquences« .
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Notes :
1. pour le personnel non-volant.
2. pou le personnel volant.
3. Пистолет Тульский Токарева, модель 1933 года. Pistolet modèle 1933 de l’uisne Tokrav de Toula. Pistolet de calibre 7,65 x 25mm, de capacité 8 coups, dérivé du Browning 1903 utilisé par la police tsariste.
4. Cette attitude semble avoir semblé désinvoltes aux soviétiques, pour qui le port de l’arme de service est obligatoire.
5. Le fait que TT33 soit doté d’une cartouche puissance (pouvoir de pénétration supérieure au 9mm et 45 ACP) et d’un fort recul peut expliquer ce résultat peu glorieux aux yeux des soviétiques.
Il faut aussi noter que les deux meilleurs tireurs du groupe étaient pourvu d’arme personnel (le commandant Tulanse porte un étuis de pistolet Rubis et la carte d’identité soviétique de J. de Pange indique qu’il est propriétaire d’un Browing de l’armée française (MAB D ?, Browing M10 ?).
